Patrick AUZIER
vendredi 19 août 2011
vendredi 5 août 2011
samedi 30 juillet 2011
dimanche 24 juillet 2011
L'agriculture sacrifiée
L'agriculture sacrifiée : les petites entreprises de l'agriculture souffrent actuellement de la sécheresse mais surtout de la mise en concurrence organisée par les plus gros producteurs et importateurs de viande , la pression des groupes de... céréaliers et semenciers, des choix politiques de la FNSEA...les agriculteurs ne peuvent plus trouver la rentabilité nécessaire à leur survie économique et sociale, c'est un groupe de travailleurs en voie de disparition...qu'en est-il alors de la souveraineté alimentaire en Europe là où, comme sur le continent africain, la finance détient le pouvoir sur notre alimentation et nos modes de vie...
samedi 9 juillet 2011
mardi 5 juillet 2011
mercredi 29 juin 2011
lundi 27 juin 2011
vendredi 24 juin 2011
jeudi 23 juin 2011
mercredi 22 juin 2011
mardi 7 juin 2011
jeudi 2 juin 2011
lundi 23 mai 2011
mardi 17 mai 2011
mardi 10 mai 2011
Regards sur un cauchemard palestinien et des femmes yéménites
Enfants palestiniens derrière le mur...et la porte mirage. Montage que j'ai réalisé à partir de photos captées et d'une photo prise à Pau, lors d'une manifestation pour collecte de fonds pour un "Bateau pour Gaza", il partira en juin avec une dizaine d'autres bateaux, une véritable flotille...
Elles sont yéménites, elles sont tunisiennes, égyptiennes et syriennes et elles sont aussi palestiniennes, en lutte chaque jour contre l'occupation et israéliennes, constestant chaque vendredi leur gouvernement...
lundi 18 avril 2011
samedi 9 avril 2011
Regard sur le poète Mahmoud Darwich
photos captées
L'organisme de voyage en Palestine, Diwan Voyage, a eu le plaisir d’accompagner un bout de chemin l’artiste-plasticien Ernest Pignon-Ernest dans la création de son œuvre sur le poète et emblème de la Palestine, Mahmoud Darwich. Vous pourrez suivre plus en détail le travail d'Ernest Pignon-Ernest en cliquant sur les liens ci-dessous :
http://ccframallah.blogspot.com/2009/06/le-portrait-de-mahmoud-darwish-par.html
vendredi 8 avril 2011
Regard sur un événement
Silvio Berlusconi renversé par Giuseppe Verdi :
Le 12 mars dernier, Silvio Berlusconi a dû faire face à la réalité. L’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification : Nabucco de Giuseppe Verdi, dirigé par Riccardo Muti.
Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l'épisode de l'esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero » est celui du Chœur des esclaves opprimés. En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple, qui dans les années 1840 - époque où l'opéra fut écrit - était opprimé par l'empire des Habsbourg, et qui se battit jusqu'à la création de l’Italie unifiée.
Avant la représentation, Gianni Alemanno, le maire de Rome, est monté sur scène pour prononcer un discours dénonçant les coupes dans le budget de la culture du gouvernement. Et ce, alors qu’Alemanno est un membre du parti au pouvoir et un ancien ministre de Berlusconi.
Cette intervention politique, dans un moment culturel des plus symboliques pour l’Italie, allait produire un effet inattendu, d’autant plus que Sylvio Berlusconi en personne assistait à la représentation…
Repris par le Times, Riccardo Muti, le chef d'orchestre, raconte ce qui fut une véritable soirée de révolution : « Au tout début, il y a eu une grande ovation dans le public. Puis nous avons commencé l’opéra. Il se déroula très bien, mais lorsque nous en sommes arrivés au fameux chant Va Pensiero, j’ai immédiatement senti que l’atmosphère devenait tendue dans le public. Il y a des choses que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous sentez. Auparavant, c’est le silence du public qui régnait. Mais au moment où les gens ont réalisé que le Va Pensiero allait démarrer, le silence s’est rempli d’une véritable ferveur. On pouvait sentir la réaction viscérale du public à la lamentation des esclaves qui chantent : « Oh ma patrie, si belle et perdue ! ».
Alors que le Chœur arrivait à sa fin, dans le public certains s’écriaient déjà : « Bis ! » Le public commençait à crier « Vive l’Italie ! » et « Vive Verdi ! » Des gens du poulailler (places tout en haut de l’opéra) commencèrent à jeter des papiers remplis de messages patriotiques – certains demandant « Muti, sénateur à vie ».
Bien qu’il l’eut déjà fait une seule fois à La Scala de Milan en 1986, Muti hésita à accorder le « bis » pour le Va pensiero. Pour lui, un opéra doit aller du début à la fin. « Je ne voulais pas faire simplement jouer un bis. Il fallait qu’il y ait une intention particulière.», raconte-t-il.
Mais le public avait déjà réveillé son sentiment patriotique. Dans un geste théâtral, le chef d’orchestre s’est alors retourné sur son podium, faisant face à la fois au public et à M. Berlusconi, et voilà ce qui s'est produit :
[Après que les appels pour un "bis" du "Va Pensiero" se soient tus, on entend dans le public : "Longue vie à l'Italie !"]
Le chef d'orchestre Riccardo Muti : Oui, je suis d'accord avec ça, "Longue vie à l'Italie" mais... [applaudissements]
Muti : Je n'ai plus 30 ans et j'ai vécu ma vie, mais en tant qu'Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j'ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j'acquiesce à votre demande de bis pour le "Va Pensiero" à nouveau. Ce n'est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le Choeur qui chantait "O mon pays, beau et perdu", j'ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l'histoire de l'Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment "belle et perdue". [Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène]
Muti : Depuis que règne par ici un "climat italien", moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant... nous devrions donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théatre de la capitale, et avec un Choeur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble.
C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »
« Ce soir-là fut non seulement une représentation du Nabucco, mais également une déclaration du théâtre de la capitale à l’attention des politiciens.
Sur Google tapez :Berlusconi muti et cliquez sur « recherche »
jeudi 7 avril 2011
mercredi 6 avril 2011
dimanche 27 mars 2011
mardi 22 mars 2011
lundi 14 mars 2011
samedi 12 mars 2011
vendredi 18 février 2011
Regarder le sable
Tamikrest représente la nouvelle vague des ishumar, ceux qui étaient enfants pendant la dernière rébellion et sont aujourd'hui en âge de faire de la musique.
Le nom du groupe signifie "la coalition", les sept musiciens étant originaires du Mali, du Niger et d'Algérie. Basé à Kidal, Tamikrest revendique fièrement l'héritage et l'histoire de leurs aînés de Tinariwen, Abaraybone et Kedou, tout en prônant une ouverture sur le reste du monde. Leurs guitares se teintent de sonorités rocks, la batterie remplace la percussion, des influences arabes sont perceptibles et les textes sont parfois rappés en français.
Le groupe s'est formé en février 2006, suite à une création théâtrale de la compagnie La Calma à Kidal. Les textes de Tamikrest évoquent le quotidien des Touaregs et surtout l'amour. Lorsque la politique est parfois abordée, c'est de manière détournée.
Les CD gravés ayant aujourd'hui remplacé les anciennes cassettes, leurs chansons se répandent rapidement au Mali et en Algérie, comme "Aïcha", véritable "tube" parmi la communauté touarègue.
En 2008, Tamikrest rencontre le groupe australien Dirt Music lors du festival d'Essakane. De cette amitié nait une collaboration dans les 2 sens : les musiciens de Tamikrest participent à l'album de Dirt Music tandis que ces derniers produisent le premier album studio de Tamikrest, "Adagh" qui sort en 2010.
Extrait du site :
http://www.tamasheq.net/tamikrest.html
mardi 1 février 2011
mercredi 26 janvier 2011
Regards sur la campagne
C'est fait, la campagne pour l'opération "un bateau français pour Gaza" a été lancée, nous étions une vingtaine d'associations, partis politiques et syndicats rassemblés sur la place Clémenceau à Pau le samedi 22 janvier. Nous avons eu très froid ! mais nous avons récoltés une somme respectable malgré le peu de monde...Il faut rassembler, au niveau national, 450 000 euros pour affréter le bateau, l'assurer et le remplir d'objets de première nécessité qui manquent aux habitants de Gaza.
Le collectif (19) est composé de Emmaüs, AFPS,ATTAC, CCFD TS ,LDH, Mouvement de la Paix, MRAP, Culturamérica, Solidaires, FSU, CGT, UJFP (Union Juive Française pour la Paix),MJS64, PCF, Parti de Gauche, NPA,Libertat,JCML.
Le bateau de 5 m de long qui porte des voiles aux couleurs de la Palestine est désormais installé à Emmaüs-Lescar-pau où la collecte continue grâce à l'engagement de la communauté d'Emmaüs.
Ce bateau symbolise l'appel à la conscience mondiale.
Chèques à adresser à MRAP, 43 Boulevard Magenta, 75010 Paris, à libeller Mrap "un bateau français pour Gaza". Merci.
dimanche 23 janvier 2011
dimanche 16 janvier 2011
jeudi 6 janvier 2011
Regarder avec ardeur et poésie les temps qui passent
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